Informations
Responsable(s) du colloque :
Dolores Jaulin, FMSH - Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris, France
Date et lieu du colloque : Jeudi 6 juin 2002 - Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 54 bld Raspail, 75006 Paris, France
Contact :
contact-aar@msh-paris.fr
Réalisation : El Houssine BOUKILE (ESCoM-FMSH, Paris, France)
Langue(s) :
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Présentation du sujet
Le colloque recouvre la thématique de la place des sciences sociales dans le monde. Quatre intervenants participent à cette journée. Reprenant le rapport qu’il a remis au premier ministre en 2001, présentant un bilan des sciences de l’homme et de la société du point de vue des thèmes, des structures, des moyens, Maurice GODELIER - anthropologue, spécialiste des sociétés d'Océanie - mène une réflexion le conduisant à constater que la recherche française extraordinairement bien pourvue en matière de potentiel de chercheurs, d’enseignants chercheurs, etc., sous-exploite ce potentiel. L’intervention de Margaret MARUANI - sociologue, directrice du Réseau de recherche international et pluridisciplinaire Mage (Marché du travail et genre, France) - aborde la question des genres - masculin-féminin - en sociologie du travail et la nécessité de penser le monde social en pensant la différence des sexes, d’universaliser la question de la différence des sexes en la repositionnant au cœur des sciences humaines et sociales. De son côté, Valery NOSULENKO - directeur de recherche à l'Institut de psychologie de l'Académie des Siences (Moscou, Russie) insiste sur l’émergence de problèmes liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et la nécessité d’étudier l’homme dans ce système. Enfin, Hélgio TRINDADE - politologue, président de la Commission pour l'installation de l'Université fédérale de l'intégration latino-américaine (Brésil) - pose la question de la constitution et de l'institutionnalisation des sciences sociales en Amérique latine dans une perspective comparative. Mettant en exergue le rôle précurseur des institutions internationales au Chili, Hélgio Trinidade affirme que l’on ne peut pas comprendre l’évolution des sciences sociales en Amérique latine sans considérer l’importance de l’exil vers le Chili à l’époque de Salvador Allende, époque où le débat politique et scientifique s’élargit, et où se développent notamment la théorie de la dépendance, les débats sur la marginalité. Il insiste encore sur une certaine convergence dans l’institutionnalisation des sciences sociales dans plusieurs pays importants de ce point de vue (Mexique, Argentine, Brésil). |